Aujourd’hui est notre première journée officielle de visite de l’Italie. Comme réservé hier, nous visitons ce matin les souterrains de Rieti à 11h. En attendant, nous explorons la surface de la ville.
Rieti : la surface
Pour ceux qui avaient raté ce site marquant hier, nous commençons par aller voir l’exposition sur la Nativité et Saint-François d’Assise recommandée par Mariano hier. Celle-ci est composée de quatre dioramas représentant autant de scènes de la vie de Saint-François lors de son voyage dans la région de Rieti. On y retrouve notamment une représentation de la crèche vivante qu’il aurait recréé avec les habitants de Greccio, un village situé à quelques kilomètres de Rieti. Indépendamment de leur sujet, les reconstitutions étaient très fouillées : les bâtiments étaient faits de pierres et de tuiles en argile et disposaient de portes, fenêtres et cloches fonctionnelles, tandis que les personnages étaient nombreux et variés. Les scènes fourmillaient de détails parfois situées en arrière-plan ou sur les côtés, parfois sans rapport direct avec le sujet principal, mais qui apportent un peu de profondeur aux décors.
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La visite terminée, nous retournons à la Piazza San Rufo ou se trouve le centre de l’Italie, pour que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le centre de l’Italie puissent clamer haut et fort qu’il s’y sont tenus. Nous nous baladons ensuite dans les ruelles de la ville et au bord du fleuve Velino en attendant l’heure du rendez-vous pour les souterrains.
Rieti underground
A l’arrivée de la guide nous entreprenons une tâche des plus difficiles : compter le nombre de tickets nécessaires pour la visite. Après avoir fait chacun notre propre décompte, nous arrivons au chiffre très précis de « plus de 14, entre 15 et 17, mais pas au delà de 18 ». Une fois ces menus détails réglés, nous pouvons enfin commencer la visite. Au cours de celle-ci, nous en apprenons plus sur l’histoire de la ville et l’Italie plus généralement. De fait, le viaduc qui servait autrefois au convoi des charrettes de sels à la période romaine, a petit à petit été recouvert, jusqu’à constituer une partie des caves des palazzi des notables de la ville. A notre plus grand étonnement, nous apprenons également l’importance des souterrains de Rieti dans le contexte géopolitique du XIXème siècle. En effet, ils ont servi d’écuries à l’armée napoléonienne, mais également d’entrepôts pour les livraisons de pastel, la plante servant à la teinture des uniformes français de l’époque.
Le festin des enfants
Après cette matinée très enrichissante, nous faisons à nouveau deux équipes :
- L’équipe chargée des courses pour la confection du traditionnel repas des enfants
- Celle chargée de se remettre de ses émotions en mangeant le repas des enfants.
Contrairement à hier, nous suivrons cette fois-ci l’équipe chargée des courses, puis du repas. Après de longues délibérations, nous établissons un repas en trois parties :
- Apéritif composé de plusieurs amuse-bouche
- Risotto aux couleurs de l’Italie
- Tiramisù (« Je vais en mettre deux »)
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Une fois les courses nécessaires à ce festin terminées, la cuisine commence à s’agiter : Eloïse, Matisse et Louise s’occupent de préparer les feuilletés de l’apéritifs, tandis que Matisse (encore lui), Tristan et Laurène s’attèlent à la réalisation d’une foccacia authentique. Pendant ce temps, Shani et Anselme sont concentrés sur la confection des deux tiramisù (un classique, un spéculoos). Ces premiers plats terminés, ne reste plus que le plat de résistance : le risotto, élaboré par Shani, Louise et Tristan sous l’égide de Laurène.
Comme tous les ans, le repas est un succès, même si, comme tous les ans, nous sommes tous rassasiés au milieu de l’apéritif.
Phrase du jour :
Tu as pris ton pull ? Méfie-toi des souterrains !